Un 1er mai unitaire à dimension européenne pour le progrès social

1er-mai-2015

Pour la manifestation Lilloise rendez-vous  Porte des Postes à 10h30

Déclaration des organisations syndicales CGT, FSU, SOlidaires, UNSA

Un 1er mai unitaire à dimension européenne pour le progrès social

Le 1er mai, journée de solidarité internationale des travailleurs, aura cette année une dimension européenne particulière.

Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d’austérité et de réformes, réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale.

Il faut stopper ces politiques et investir pour des emplois de qualité et une croissance tenant compte des impératifs de développement durable.

La Confédération européenne des syndicats (CES) a décidé de faire du 1er mai une journée de mobilisation unitaire et convergente des salarié-e-s, retraité-e-s et des chômeurs-es partout en Europe.

Les organisations syndicales françaises affiliées ou non à la CES, CGT, FSU, Solidaires et Unsa, réunies le 15 avril 2015, appellent à y participer pour :

•    promouvoir la protection sociale,
•    combattre et réduire le chômage,
•    permettre la création d’emplois,
•    développer les investissements pour relancer l’activité économique,
•    promouvoir les services publics,
•    améliorer les salaires, les retraites, les pensions et les minima sociaux et promouvoir l’égalité salariale femmes-hommes.

Elles réaffirment, dans la suite du 11 janvier, que la démocratie, la république, la paix, les libertés de pensée et d’expression sont des biens communs qu’elles sont décidées à défendre face à tous les totalitarismes, aux discours haineux, aux tentatives de division et de stigmatisation.

La convergence des mobilisations partout en Europe ce 1er mai sera un signe fort adressé aux différents gouvernements et aux patronats pour exiger une construction européenne fondée sur le progrès social, s’appuyant sur le renforcement du dialogue social et des droits sociaux.

Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires et Unsa appellent à la réussite des nombreuses manifestations unitaires qui seront organisées dans tout le pays le 1er mai 2015, sur la base de cet appel.

Montreuil, 15 avril 2015
1er Mai 2015

Découvrez la préparation de la journée d’action en survolant votre département

ICI POUR UNE CARTE PLUS GRANDE


Carte des manifestations :                                                                                    http://www.cgtnord.fr/2015/04/1er-mai-2015-la-carte-des-rassemblements.html

Les salariés exigent des réponses sociales

Plus de 300 000 salariés, dans 86 cortèges sur le territoire, dont 120 000 à Paris se sont mobilisés à l’appel de la CGT, FO, SOLIDAIRES et FSU pour combattre l’austérité.

Les politiques d’austérité imposées partout en Europe ont fait leur preuve d’inefficacité. Ces logiques dictées par la finance n’ont d’autres objectifs que de faire serrer la ceinture aux salariés pour mieux rémunérer les actionnaires. L’ensemble des salariés du privé comme du public sont touchés.
En France, de nombreuses réformes ont été mises en oeuvre par le gouvernement actuel. Toutes l’ont été sur la même logique de désengagement de l’Etat, ce qui a conduit à des réformes qui ne gomment pas les dysfonctionnements et qui n’améliorent pas les conditions sociales, de vie et de travail des salariés. C’est vrai pour la réforme des rythmes scolaires, la loi sur la transition énergétique, celle portant réforme du système ferroviaire. La loi Macron venant concrétiser le cap ultra libéral et austéritaire pris par le pouvoir en place.
La direction de la SNCF n’est pas en reste et applique à la lettre cette logique régressive.

Lire la suite : 20150410_Tract_ACTION _INTERPRO

Elections Européennes: la Cgt appelle à un changement radical de politique

Elections Européennes

La Cgt appelle à un changement radical de politique

Déclaration de la Commission exécutive confédérale

mardi 27 mai 2014

Les résultats des élections européennes en France font apparaitre plusieurs éléments extrêmement inquiétants pour la démocratie et le vivre ensemble au niveau national et européen.

Tout d’abord, il convient de noter, à nouveau, une forte abstention puisque 6 électeurs sur 10 ne se sont pas déplacés. Cela confirme, s’il le fallait, le rejet grandissant de la population pour cette Europe des marchés financiers qui conduit à toujours plus d’austérité pour les salariés, les retraités et les privés d’emploi.

Pour la première fois depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, un parti d’extrême droite, le front national, arrive en tête d’une élection.  Pour la CGT, ce vote est une impasse. Ce parti, utilise la misère sociale, la montée des inégalités et la hausse du chômage, pour diffuser par ses idéaux, le racisme, la discrimination et ne propose que le repli sur soi.

Ce vote de l’extrême, dans de nombreux pays européens, caractérise pourtant la défiance envers les politiques européennes d’austérité qui ne répondent en rien aux aspirations des populations pour un véritable projet européen.

Enfin, par son faible résultat, le parti au pouvoir en place est, une nouvelle fois, désavoué dans ses choix gouvernementaux. Au lendemain des élections municipales, d’un remaniement ministériel, celui-ci a décidé de poursuivre, d’accélérer ses réformes, menaçant l’avenir des jeunes, des retraités, des plus pauvres et octroyant toujours plus de cadeaux aux patronats.

Nous sommes devant une crise démocratique grave et profonde qui nécessite de changer totalement les orientations actuelles en matière économique, industrielle et sociale. La CGT, avec la Confédération Européenne des Syndicats, porte un projet européen qui constitue une véritable alternative de sortie de crise et de progrès social.

Ce projet permettrait la création de 11 millions d’emplois en relançant l’économie par un effort important d’investissement de l’ordre de 260 milliards d’euros par an pendant dix ans. Cette somme équivaut à 2 % du PIB européen soit deux fois le budget annuel de l’Union européenne.

Pour la CGT, une autre Europe est possible. La solution pour l’Europe ne réside pas dans les replis nationaux mais passe par un socle social commun avec un haut niveau de protection sociale, un égal accès à des services publics de qualité, une politique industrielle ambitieuse au service de la croissance, de l’emploi et des salaires.

La CGT oppose à la logique de dumping social faisant du travail  un coût, une juste répartition des richesses et pose clairement le problème du coût du capital.

La CGT, avec les salariés, les retraités et les privés d’emploi, s’emploiera à créer les conditions du rapport de force et développera les luttes sociales pour les salaires, l’emploi, les conditions de travail, le service public, la politique industrielle, la protection sociale car elles sont autant de motifs d’espoir et porteuses d’une transformation sociale.

Les luttes sont nombreuses, c’est quand les salariés s’y engagent, avec la CGT, qu’ils se donnent les meilleurs moyens de les gagner, comme les salariés de SAM technologie en Aveyron ou ceux des Fralib.

La semaine d’action et de mobilisation du 23 au 27 juin sera l’occasion de se déployer sur les lieux de travail, d’aller à la rencontre des salariés sur leurs préoccupations et de mettre en débat nos propositions, avec une journée forte de manifestation et de grève le 26 juin.

Montreuil, le 27 mai 2014