GESTION DES ACTIVITÉS SOCIALES : L’UNSA DOIT REVENIR À LA RAISON

GESTION DES ACTIVITÉS SOCIALES : L’UNSA DOIT REVENIR À LA RAISON

Malgré la signature de l’accord d’entreprise sur la gestion des activités sociales le 28 décembre 2015, l’UNSA n’a pas respecté le principe de mutualisation provoquant de lourds désagréments pour de nombreux cheminots et pour les CER Mobilités.
La CGT a demandé la réunion du comité de suivi de l’accord qui s’est tenu le 07 mars 2017.

En préambule de la réunion, la CGT a rappelé ce qui a motivé le choix des signataires (Direction, CGT, UNSA et SUD) de valider un principe de mutualisation globale : l’éclatement de nos CE devait conduire à un processus de répartition du patrimoine et du personnel entre les CER Mobilités et les CE nationaux. Pour éviter cette démarche lourde et complexe, il a été convenu que les CER Mobilités conserveraient l’intégralité mais qu’il fallait leur en donner les moyens par un système de mutualisation solidaire. L’adhésion à ce système ne pouvait être que volontaire, mais il était évident que les signataires devaient s’y conformer.

Le refus de l’UNSA de mutualiser est injuste et provoque de lourdes difficultés pour les CER Mobilités et pour les cheminots rattachés aux CE nationaux gérés par cette Organisation Syndicale (les CE nationaux gérés par la CGT ont, quant à eux, mis en oeuvre la mutualisation).

En effet, les cheminots ne peuvent plus accéder aux activités sociales de proximité des CER Mobilités (restauration, ALSH, fête de fin d’année, sorties, etc…) et ils n’ont souvent pas accès aux activités de leur CE national pour des questions d’éloignement.

Au cours des derniers mois, ils ont manifesté leur mécontentement sous différentes formes (pétitions, courriers, mails… à la Direction de l’entreprise ou à l’UNSA).

La Direction SNCF a proposé un avenant pour sortir de l’impasse. Son application aurait conduit à une mutualisation d’environ 45% des dotations des CE nationaux pour offrir à 55% de leurs effectifs l’accès aux activités sociales de proximité. Il restait plus de 5 millions d’euros aux CE nationaux pour organiser des activités promues par l’UNSA. Ce principe était accepté par la CGT et SUD mais a été refusé par l’UNSA.

Lors du comité de suivi de l’accord, la CGT a donc interpellé une nouvelle fois l’UNSA pour demander l’application de la mutualisation par les CE nationaux.

Réponse de l’UNSA : l’accord de 1986 a mis un certain temps à s’appliquer, donc celui-ci ne se fera pas en 8 jours ! Les cheminots qui n’accèdent plus aux activités à tarif subventionné apprécieront !!!

L’UNSA est ensuite revenue sur des arguments qu’elle avait déjà formulés lors de la négociation de l’accord et qui avaient été invalidés car inefficaces ou injustes. A cette époque, par sa signature de l’accord, elle avait validé la position commune. Aujourd’hui elle se dédit, ce qui n’est pas sérieux. Les choix opérés par l’UNSA mettent en grande difficulté les cheminots concernés.

La CGT, elle, reste dans une attitude constructive et a porté 4 questions auprès de la Direction SNCF qui ont été traitées dans le comité de suivi de l’accord :

  1. La Direction s’engage à ce que les chiffres des effectifs transmis soient plus précis et plus fiables. Ils seront soumis aux CE nationaux. De cette manière, il n’y aura plus d’incohérences entre les sommes reçues par les CE nationaux et les sommes demandées par les CE régionaux au prorata des effectifs en régions.
  2. La Direction confirme que l’accord ne prévoit pas de mutualisation à la carte mais uniquement une mutualisation globale
  3. La Direction est aujourd’hui dans l’incapacité d’affecter les retraités à leur CE national ou CER Mobilités. Elle va faire une demande officielle pour que la CPR lui fournisse un listing.
  4. La Direction confirme qu’il est interdit d’utiliser la messagerie électronique pour les communications des CE et les communications syndicales. Or, la CGT dispose de preuves évidentes que la Direction laisse utiliser cet outil par les autres OS. Nous considérons donc que ce droit doit bénéficier à tous.

La CGT ne se satisfait pas de la situation actuelle et poursuivra la discussion avec les signataires (Direction, UNSA et SUD) pour trouver une solution dans le cadre de l’accord d’entreprise. Elle invite par ailleurs les cheminots à poursuivre l’interpellation de ceux qui sont aujourd’hui responsables de la situation.

La CGT continuera de porter de manière ouverte et constructive la défense des Activités Sociales et Culturelles offertes aux cheminots.

le tract CGT: 20170308_tract_comite_suivi_accord_gestion_ASC

MAJORITE ABSOLUE POUR LA CGT AU CER MOBILITE NPDC

tract remerciements 2015 CER mobilité NPDC

Secteur Fédéral CGT des Cheminots de la région Nord-Pas de Calais

ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES À LA SNCF

Toute la CGT remercie chaleureusement les 1251 Cheminotes et Cheminots qui lui ont apporté leurs votes. Par cette confiance renouvelée, vous avez confirmé la CGT comme 1ére Organisation Syndicale (OS) à la SNCF et 37,64% des suffrages exprimés, sur notre région Nord-Pas de Calais !

L’abstention progresse de 1,90% pour atteindre 28,75%, soit plus d’un quart des électeurs inscrits.

Les causes sont à rechercher du côté de l’entreprise en maintenant des élections CE/DP & CA/CS le même jour et privilégiant le vote par correspondance, avec des pôles RH aux moyens réduits et des bureaux de vote CE/DP en diminution par rapport aux précédents scrutins.

37,64% pour la CGT au CER Mobilité

La CGT, sur notre région demeure 1ére Organisation Syndicale avec 6 élus Titulaires et 6 élus suppléants CE sur 22 dans le CER Mobilité.

Ceux-ci auront à coeur de perpétuer les orientations qui conduisent à développer l’offre d’activités sociales et les réflexions d’ordre économiques dans un contexte difficile de séparation des Cheminots dans différents CE régionaux et nationaux.

La CGT demeure 1ére Organisation Syndicale dans le collège exécution avec 41,17%.

Chez les Maitrises, la CGT totalise 40,81%, soit plus de 10 points devant la seconde Organisation Syndicale.

Dans une période trouble où les libertés risquent d’être remises en cause, pendant laquelle la réforme du ferroviaire produit déjà ses effets néfastes, la CGT maintient son rang malgré les nombreuses attaques qu’elle subit parce qu’elle reste fidèle à ses orientations et défend l’entreprise publique et les Cheminots.

Ceux qui se sont ligués contre ceux qui résistent et proposent l’alternative crédible en sont pour leurs frais et devront revoir leurs prétentions.

Directions Nationales et gouvernement, comme les directions régionales et celles d’établissements régionaux savent maintenant qu’ils nous trouveront toujours en face d’eux pour continuer à défendre le Service Public, l’Emploi, les conditions de travail, l’intégrité de l’entreprise, notre Statut et notre RH 0077 dans le cadre des négociations qui s’ouvrent avec cette nouvelle représentativité.

Plus que jamais, La voie du Service Public reste d’actualité et atteignable.

Vos Elus au CER Mobilité de La CGT

Pour défendre, préserver et proposer un CE dans l’intérêt de tous les cheminots et de leurs familles

Exécution Titulaires

Kikos Alexandre, Fournier Ludovic,  Gomet Hervé,  Smaghue  Fabien

Maîtrises  Titulaires 

Follet Thierry Perrot Frédéric

Exécution Suppléants

Wattebled Xavier, Lurot Vincent, Maurey Delphine, Mullier   Laurent

Maîtrises Suppléants

Gallopin Michel Gorgol Jacques

Le CE vous invite à découvrir « Vérités et Mensonges sur la SNCF », mardi 8 septembre au cinéma Le Majestic de Lille à 18h30.

Photo de CE SNCF NPDC.
Photo de CE SNCF NPDC.

[ECO] AVANT PREMIÈRE
Le CE vous invite à découvrir « Vérités et Mensonges sur la SNCF », mardi 8 septembre au cinéma Le Majestic de Lille à 18h30. Ce documentaire de Gilles BALBASTRE est produit par le CE et le cabinet d’expertise Émergences. Il traite de la sécurité et des conditions de travail des cheminots face aux enjeux de la réforme ferroviaire.
Rendez-vous à partir de 17h au restaurant SNCF de Lille pour un moment convivial avant de rejoindre la séance…